Activez JavaScript pour profiter pleinement de ce site ! Connaissances de base - Matériels, outillage et sécurité
Logo Anciennes Automobiles
Logo Anciennes Automobiles

 

Menu rétracté

 

 

 

Nombre de visiteurs : 2    

Page mise à jour le 05.02.2024, visitée 1086 fois

Connaissances de base
Matériels, outillage et sécurité

Sommaire :

Connaissances de base
Matériels, outillage et sécurité

Introduction  

Nous allons détailler ici le matériel, les outillages, les équipements et les produits nécessaires au bon entretien, aux réparations et à la restauration des anciennes. Évidemment, cette revue ne peut être exhaustive et variera selon les habitudes de travail de chacun.

Elle reste néanmoins une bonne indication.

Sécurité lors des interventions  

La sécurité est un point important qu’on a trop souvent tendance à négliger lorsqu’on travaille seul et pour son propre compte.

On commet souvent des imprudences qu’on ne laisserait jamais passer en milieu professionnel.

Il est donc impératif de toujours travailler en sécurité, dans un endroit éclairé, propre et bien dégagé.

La propreté et le rangement systématique sont des facteurs de prévention des accidents.

Il est nécessaire d’utiliser les outils appropriés à chaque travail et de bien réfléchir à la procédure avant d’entreprendre un travail nécessitant des manipulations lourdes, surtout si on travaille seul.

Utiliser les protections individuelles de sécurité adaptées au travail entrepris (chaussures de sécurité, gants, lunettes de protection, etc.). Il est plus facile et plus rapide de mettre des lunettes ou des gants que de réparer un œil ou une main.

Levage  

Plusieurs moyens de levage sont à notre disposition et sont, pour certains, totalement indispensables dès lors qu'on va s'atteler aux gros entretiens mécaniques, voire à la restauration complète d'une auto.

 Le cric

Il en existe plusieurs modèles plus ou moins complexes et plus ou moins chers. Privilégier un modèle hydraulique et rouleur pouvant lever 2 tonnes au minimum ; il est pratique d'en avoir 2 dans l'atelier. En passant, rappelons que cric se prononce « cri » et non « crik ».

Cric
Cric © DR

 La grue d'atelier

Là encore il y a un choix très large de complexité et de prix. Il convient tout d'abord d'éviter les fabrications exotiques dont certaines présentent une qualité très succincte... Privilégier un modèle pouvant lever 2 tonnes ; il sera utile pour lever partiellement le véhicule, sortir le moteur par le dessus, mettre en place des éléments de carrosserie lourds, surtout lorsqu'on travaille seul.

Grue d'atelier
Grue d'atelier © DR

 Les chandelles

Ces éléments ne coûtent pas chers et sont les auxiliaires indispensables du cric pour caler le véhicule car on ne doit jamais faire confiance au cric seul pour maintenir le véhicule  il peut avoir une fuite d'huile brutale et s'affaisser rapidement. Imaginez lorsque vous êtes sous le véhicule à ce moment !

On peut remplacer les chandelles par des blocs solides de bois ou des parpaings à condition de les avoir au préalable complètement remplis de béton pour éviter toute « explosion » ou affaissement qui se révélerait désastreux, les parois des parpaings creux ayant peu de résistance dans de telles conditions d’utilisation car ils sont calculés pour travailler sous des charges uniformément réparties et non pas de poinçonnement. Dans tous les cas, prohiber tout empilement instable de planches ou autre matériaux.

Chandelles
Chandelles © DR

 Les rampes

Les rampes sont pratiques dès lors qu'on veut lever un train ou deux en même temps (pas avec les rampes simples) car on peut alors se glisser sous le véhicule.

Il y a des modèles simples tels ceux qui sont vendus en grande surface (image ci-dessus). Vérifier toutefois avant de les acheter qu'elles conviennent au véhicule à lever en mesurant leur largeur (il en existe plusieurs largeurs) et surtout leur pente car certains véhicules surbaissés ou avec une grande longueur devant ou derrière les roues ne les acceptent pas.

Rampes de levage simples
Rampes de levage simples © DR

Dans ce cas, il ne reste plus qu'à les fabriquer soi-même sur mesure par simple empilement de planches de bois vissées entre elles (les planches à coffrer en pin sont économiques).

Rampes de levage simples
Rampes de levage simples © P. Bérenger

Attention de ne pas monter ou descendre de ces rampes de façon brutale car elles peuvent alors se transformer en projectiles mortels ou simplement basculer et endommager le véhicule. Il est préférable de les fixer au sol et c'est d'ailleurs souvent la seule solution pour les faire escalader par le train non moteur.

Il existe des modèles plus complexes mais nettement plus pratiques (images ci-dessous) qui permettent de lever le véhicule plus haut et qui surtout, permettent de travailler en levant et ôtant une roue.

Si on est bon bricoleur et qu'on possède un poste à souder (matériel indispensable dans un garage), il est facile de les fabriquer soi-même  je l'ai fait et c'est super pratique !

Rampes de levage complexes
Rampes de levage complexes © DR Rampes de levage complexes
Rampes de levage complexes © DR

 Le pont à deux colonnes

C'est le nec plus ultra du levage, mais aussi le plus onéreux. Il faut également que le local s'y prête (hauteur sous plafond, surface conséquente, etc.). Il nécessite des fondations en béton armé de dimensions suffisantes, mais il existe en alimentation 230 V.

Le pont à deux colonnes
Le pont à deux colonnes © DR

 La fosse

Sans être à proprement parlé un moyen de levage, la fosse permet de réaliser beaucoup d'interventions à moindre effort et remplace partiellement le pont ou les rampes. Mais encore faut-il avoir la possibilité d'en installer une.

La fosse
La fosse © DR

 Ce qu'il ne faut pas faire

Éviter tout équilibre instable et acrobatique ; voici quelques exemples à ne pas suivre. Il y en a beaucoup d'autres, l'imagination du bricoleur étant illimitée...

Équilibres instables
Équilibres instables © DR Équilibres instables
Équilibres instables © DR Équilibres instables
Équilibres instables © DR

Soudure  

Je ne donnerai pas de cours de soudure ici, mais me contenterai de rappeler les diverses méthodes avec quelques commentaires adaptés. Dans ce domaine, rappelez-vous qu'il faut beaucoup pratiquer pour arriver à un résultat acceptable. Aussi, ne vous lancez pas dans un ouvrage qui nécessite des capacités bien au-delà des vôtres ; commencez par les acquérir !

 TIG (Tungsten Inert Gas)

Le TIG est la technique sous gaz inerte avec une électrode au tungstène non fusible donc sans métal d'apport ; on peut toutefois en utiliser sous forme de baguette (sans laitier) ou de feuillard qu'on insère dans l'arc.

Cette méthode a l'avantage de ne pas créer de bourrelet (à moins d'insister sur le métal d'apport...).

 MIG (Metal Inert Gas) et MAG (Metal Actif Gas)

Le MIG et le MAG s'utilisent sous gaz neutre ou actif avec du métal d'apport sous forme de bobine.

Ces méthodes créent un bourrelet mais sans laitier à piquer ensuite.
On peut également utiliser cet appareil sans gaz avec une bobine de métal fourré. Dans ce cas, le bourrelet sera recouvert de laitier à dégager et le résultat n'est pas aussi net qu'avec gaz.

L'inconvénient de la création d'un bourrelet est qu'il faut le meuler sur les surfaces apparentes (carrosserie extérieure) et que cette opération déforme la tôle fine. Donc à faire avec beaucoup de précautions et sans insister, quitte à y revenir en plusieurs fois plutôt que chauffer exagérément la tôle. Évidemment, si le bourrelet est caché, il n'y a pas à le meuler.

 Chalumeau

Le chalumeau oxy-acétylénique peut également être employé. Il requiert un bon coup de main mais a l'avantage de faire un travail tout en finesse. C'est un peu le crayon du dessinateur si on veut comparer. Il a l'avantage de permettre également les brasures et l'oxy-découpage.

 Inverter

Le poste à souder à électrode enrobée maintenant couramment appelé inveter permet de souder des épaisseurs d'acier à partir de 2 mm. Toutefois, à cette épaisseur, il est plus facile de faire des trous qu'un joli cordon... Donc ce matériel sera privilégié pour souder de plus grosses épaisseurs. il existe différents types d'électrodes avec différents diamètres. Les électrodes sont enrobées de laitier qui fond avec le métal d'apport et qui protège le cordon de l'oxydation. Il est impératif de le dégager au marteau à piquer avant de reprendre la soudure.

 Sécurité

Souder présente plusieurs dangers auxquels il convient de veiller. Il faut se protéger et protéger les personnes qui pourraient être également présentes, même par inadvertance. Cela veut dire qu'il faut souder à l'abri du regard des passants éventuels.

Pour se protéger, il faut se couvrir intégralement avec des vêtements fermés en coton et bien sûr des gants de cuir épais. Il sera plus sûr de se protéger avec un tablier et des manches en cuir si on souhaite travailler plusieurs heures. Car l'arc électrique a le même effet que les coups de soleil et peux brûler la peau assez rapidement. De plus il faut se protéger efficacement des projections brûlantes. Il faut bien sûr utiliser un masque de soudure pour protéger les yeux ; les masques modernes à cristaux liquides sont très pratiques car ils s'obscurcissent instantanément à la création de l'arc. Le confort de travail est incomparable par rapport aux anciens masques fixes.

 Conséquences de la soudure

Le fait de souder cause également des déformations qu'il faut minimiser et bien répartir. C'est pourquoi il faut souder en chaînette et non en cordon continu (il y a un bon tuto de Gazoline sur le sujet).

Sur une carrosserie, on oublie la soudure à l'arc avec électrode enrobée (inverter) qui ne convient qu'à partir d'épaisseurs de 1,5 à 2 mm sinon on ne fait que des trous...
Par contre, cet appareil sera toujours utile à l'atelier pour divers travaux.

 Prix

Le prix d'un bon TIG, MIG ou MAG varie aux alentours de 800 € et plus (sans compter la consigne de la bouteille de gaz). En dessous, c'est de la fabrication exotique sans garantie de fonctionnement correct et surtout régulier.

Le prix d'un bon inverter débute aux alentours de 200 €.

On peut trouver ces appareils d'occasion, à prix moindre.

Outillage de base  

Essayons de définir l'outillage de base nécessaire pour entretenir, réparer ou restaurer ses autos, anciennes ou plus modernes.

Cela va dépendre évidemment de plusieurs facteurs : son niveau technique, son budget, ses autos, etc.

Il faut d'abord trouver le juste milieu entre le haut de gamme cher qui dure plus d'une vie (Facom, Sam, Metrinch, etc.) et les premiers prix ridicules d'origine exotique qui cassent à la première utilisation. Le niveau d'investissement doit s'adapter à l'usage qui va en être fait (occasionnel, régulier, intensif).

On peut acheter du neuf mais également de l'occasion, il faut y penser. Il sera de toute façon difficile de se faire rapidement une caisse complète à bas prix. Pour du neuf, un entre deux comme du Magnuson ou du Boost sont de bons rapports qualité-prix.

On n'achètera pas tout dès le départ, mais on va au contraire faire grossir sa caisse en fonction des besoins. On peut moduler le budget de chaque achat en fonction des économies réalisées en faisant le travail soi-même au lieu de le confier à un garagiste.
Un exemple simple  : faire sa vidange soi-même va coûter environ 15 € de filtre et 40 € d'huile alors que chez un pro, le forfait vidange sera d'environ 100 €, soit un budget disponible de 45 € qui permettra de s'acheter quelques outils. La première fois, ce budget sera consacré au bac de récupération, à l'entonnoir et à la clé à filtre mais par la suite ce sera une économie et si vous avez plusieurs autos à vidanger en même temps...

Avec une qualité correcte on n'achètera qu'une fois chaque outil pour plusieurs années, voire à vie.

Attention ! L'outillage ne faisant pas le mécanicien, ne pas se lancer dans des achats permettant des opérations qu'on ne maîtrisera pas ou qu'on ne comprendra pas. Il faut connaître ses limites et confier à un pro ce qu'on ne saura pas faire avec certitude.

Petit outillage à se fabriquer  

 Testeur de polarité électrique

Tout le monde connait les tournevis munis d'une LED dans leur manche et qui indiquent si le point à tester est relié ou non au secteur.

Mais en électricité auto, il est souvent utile de savoir si le point à tester est relié au PLUS ou au MOINS.

Voici donc un petit outil facile à réaliser soit-même avec peu de composants et qui répond à cette demande. Si le point à tester est relié au PLUS, la LED rouge s'allume et s'il est relié au MOINS, c'est la bleue qui s'allume.

Testeur de polarité
Testeur de polarité © P. Bérenger

Le matériel électronique est composé de deux LED, une rouge et une bleue et de deux résistances. Pour raccorder le testeur à la batterie, deux pinces crocodiles seront parfaites et la partie servant à faire le contact avec le point à tester peut être un morceau de fil de cuivre rigide isolé sur sa presque totalité.

Les diodes peuvent être de qualité Standard ou Haute Luminosité. Les résistances pourront être en 1/4 W et de valeur 430 Ω pour R1 et de 510 Ω pour R2.

Pour ceux que ça intéresse, voici comment sont calculées les valeurs des résistances :

Une LED a une tension (ULed) et une intensité (ILed) optimales à ne pas dépasser sous peine de réduire sa durée de vie, voire de la faire griller. Pour les LED rouges Standard, ces valeurs sont 1,6 V et 20 mA, pour les LED rouges Haute luminosité, ces valeurs sont 2 V et 20 mA. Pour les LED bleues, quelle que soit leur qualité, ces valeurs sont 3,6 V et 20 mA.

Cela impose donc à la résistance placée en série avec chaque LED de limiter l'intensité à 20 mA et à limiter la tension parcourant la LED à la valeur indiquée. Sachant que notre auto est alimentée en 12 V, le calcul est le suivant :

R = UR / ILed, soit :

Pour la LED bleue : R = (12-3,6) / 0,020 = 420 Ω

Pour la LED rouge ST : R = (12-1,6) / 0,020 = 520 Ω

Pour la LED rouge HL : R = (12-2) / 0,020 = 500 Ω

On utilisera les valeurs plus courantes de 430 Ω et 510 Ω.

Voyons maintenant la puissance absorbée. P = U2 / R

Pour la LED rouge ST (cas le plus dévavorable) : P = (12-1,6)2 / 510 = 0,21 W

Pour la LED bleue : P = (12-3,6)2 / 430 = 0,16 W

Des résistance de 1/4 W suffisent donc, d'autant plus qu'elles ne sont alimentées que très ponctuellement et n'ont pas le temps de chauffer.

Produits consommables  

 L'huile de coude

Le produit consommable le plus important et sans lequel on ne peut travailler efficacement. Veillez à toujours en avoir suffisament en réserve...

Huile de coude
Huile de coude © DR

 Le dégrippant

Produit indispensable ! Tout le monde connait le WD40, mais il n'est pas le seul. À utiliser sans modération et toujours lui laisser le temps d'agir. On peut également l'utiliser pour protéger temporairement de l'acier mis à nu. Une simple pulvérisation va créer une laque protectrice qui sera efficace plusieurs semaines.

Dégrippant
Dégrippant © DR

 

QUELQUES BRÈVES :

 

BURLEN LTD
Fabrication et restauration de nombreux éléments du système de carburation des anciennes motos et automobiles ...

en savoir plus...


MODIFICATIONS DU PERMIS DE CONDUIRE 
Le permis de conduire va être modifié au niveau européen.

en savoir plus...


RÉTROPÉDALAGE SUR LES ZFE 
Face à la réticence des citoyens et de nombreuses municipalités, les règles d’application de la vignette Crit’Air ...

en savoir plus...


FIN DE LA VIGNETTE ASSURANCE 
À compter du 1er avril 2024 (ce n'est pas une farce) la vignette assurance est supprimée et ne sera donc plus ...

en savoir plus...


 

Une
adresse
par jour
BURLEN LTD
Fabrication et restauration de nombreux éléments du système de carburation des anciennes motos et automobiles ...

en savoir plus...


25
janvier
2024
MODIFICATIONS DU PERMIS DE CONDUIRE 
Le permis de conduire va être modifié au niveau européen.

en savoir plus...


18
juillet
2023
RÉTROPÉDALAGE SUR LES ZFE 
Face à la réticence des citoyens et de nombreuses municipalités, les règles d’application de la vignette Crit’Air ...

en savoir plus...


18
juillet
2023
FIN DE LA VIGNETTE ASSURANCE 
À compter du 1er avril 2024 (ce n'est pas une farce) la vignette assurance est supprimée et ne sera donc plus ...

en savoir plus...