Jaguar Mk2 - Restauration
Généralités

Introduction  

Ce document retrace toute l’aventure de la restauration de ma Jaguar Mk2 3L8.

Il ne s’applique évidemment qu’à ce véhicule qui n’est pas totalement conforme à l’état qu’il pouvait avoir à sa sortie d’usine ; état que je ne connais pas, mais que je peux supposer grâce à toute la documentation existant sur ce sujet.

Quoiqu’il en soit, les particularités de mon véhicule priment sur l’orthodoxie dont j’essayerai de me rapprocher mais dont je ne ferai ma Bible en aucun cas.

Je signalerai autant que possible les dérives que je pourrai observer par rapport à l’état d’origine idéal, mais ne peux assurer que je les verrai toutes. Si c’est possible, je les corrigerai, mais si j’estime que le travail est trop important par rapport au sujet, ou si la fiabilité ou la sécurité venait à en être affaiblies, je conserverai l’état actuel des éléments impliqués.

Je comptais m’atteller à ce travail à partir d’août 2012, suite à une avarie technique et surtout à cause de la progression lente et pernicieuse de la corrosion de la carrosserie autoporteuse. Un malheureux événement familial m'a obligé à repousser ces travaux d'une année ; ce qui a été favorable à leur réalisation comme je l'explique dans la page Démontage.

Les premiers mois sont consacrés à la préparation théorique des opérations puisque j’habite aux Antilles et que mon véhicule est stationné en métropole.

J'ai finalement démarré la phase de démontage fin juin 2013.

Les noms de sociétés ou de marques citées le sont sans aucune publicité et avec les commentaires dont je suis le seul auteur et responsable.

Méthodologie  

L’objectif est de remettre le véhicule en état et de façon durable. Mais ce n’est évidemment pas d’obtenir un véhicule remis à neuf, ce qui est impossible par définition, mais d'approcher l'état concours. Il a roulé pendant plus de 50 ans et mon souhait est qu’il roule encore quelques décennies, si la réglementation l'y autorise, ce qui est un autre sujet…

Il souffre de nombreux points de corrosion et demande une révision générale approfondie.

L’ensemble du travail se déroulera en quatre phases :

• La première consistera à démonter tous les équipements afin de mettre la carrosserie à nu pour remédier aux outrages de la corrosion ;
• La deuxième consistera au travail de réparation et mise en peinture de la carrosserie ;
• La troisième consistera à contrôler, réviser et remettre en état les organes et équipements ;
• La quatrième concernera le remontage de l’ensemble.

À la création de cette partie, voici ce que j'écrivais : « Mon expérience et mes capacités me permettent, sous réserve que j’ai l’outillage et la place nécessaire, de réaliser seul les phases 1, 3 et 4 ainsi que les opérations de la phase 2 qui ne nécessitent pas de compétences spécifiques aux métiers de carrossier et de soudeur que je ne possède malheureusement pas. », mais en chemin, j'ai décidé de m'initier au formage de tôle et à la réparation de la carrosserie. J'avoue que ce n'est pas facile, mais passionnant au point que je vais suivre, en septembre 2019, un petit stage de 3 jours chez un carrossier qui m'accueille gratuitement ! Il faut préciser qu'il est amateur d'anciennes… Pour ce point particulier, rendez-vous sur la page « Restauration - Carrosserie »

Ainsi, la phase 3 pourra se dérouler en même temps que la phase 2.

Outillage et équipement  

Je liste ici tout l'outillage et l’équipement dont je me sers ; il n’est pas systématiquement obligatoire mais est tout de même d’une très grande aide (Liste non exhaustive).

• Informatique et associés :
• Ordinateur portable ;
• Appareil photo ;
• Gros outillage et outillage électrique et pneumatique :
• Grue d'atelier hydraulique 2 tonnes ;
• Crics rouleurs hydrauliques 2 tonnes ;
• Jeux de chandelles 2 tonnes ;
• Enclume 150 kg ;
• Perceuse électrique ;
• Tronçonneuse électrique à disque ;
• Touret électrique fixe ;
• Décapeur thermique électrique ;
• Compresseur 3CV 100 litres ;
• Poste à souder semi-automatique MIG ;
• Petite cabine à sabler (fabrication maison) ;
• Petite cabine de peinture (fabrication maison) ;
• Enclume de 120 kg ;
• Lampes baladeuses et projecteurs halogènes, lampe à LED sans fil, etc. ;
• Petit outillage manuel :
• Jeux de clés mixtes (plate et à œil) métriques et en pouces ;
• Jeux de clés à pipe métriques et en pouces ;
• Jeux de douilles métriques et en pouces avec cliquet et divers raccords ;
• Clé dynamométrique et raccord angulaire ;
• Jeux de clés hexagonales (Allen) métriques et en pouces ;
• Jeux de clés Torkx ;
• Jeux de chasse-goupilles ;
• Assortiment de tournevis plats, cruciformes et Torkx ;

Documentation  

Ma documentation figure à la page « Bibliographie ».

Les documents les plus importants sont présents sur le lieu de travail et sont scannés sur mon ordinateur portable qui ne me pas quitte pas pendant tout le travail et sur lequel je mets au propre chaque jour le détail des opérations et les photos correspondantes.

À tous ces documents papier, il convient d’ajouter toutes les informations glanées sur les différents sites Internet généraux et spécialisés. En donner une liste complète serait bien trop long, voire impossible ; je cite toutefois ceux qui m’ont le plus aidé sur la page « Liens et adresses ».

Sécurité  

La sécurité est un point important qu’on a trop souvent tendance à négliger lorsqu’on travaille seul et pour son propre compte. On commet souvent des imprudences qu’on ne laisserait jamais passer en milieu professionnel.

Il est donc impératif de toujours travailler en sécurité, dans un endroit éclairé, propre et bien dégagé. Il est nécessaire d’utiliser les outils appropriés à chaque travail, d’utiliser les protections individuelles de sécurité adaptées au travail entrepris (chaussures de sécurité, gants, lunettes de protection, etc.) et de bien réfléchir à la procédure avant d’entreprendre un travail nécessitant des manipulations lourdes, surtout si on travaille seul.

Il ne faut jamais travailler sous un véhicule surélevé sans l'avoir calé sur des chandelles stables et solides (prohiber tout empilement instable de parpaings ou de bastaings). On peut toutefois se servir de parpaings à condition de les avoir au préalable complètement remplis de béton pour éviter toute « explosion » ou affaissement qui se révélerait désastreux, les parois des parpaings creux ayant peu de résistance dans de telles conditions d’utilisation.

Produits divers et fournisseurs  

Je dresse une liste des principaux produits utilisés lors de ce chantier ainsi que de leurs fournisseurs sur la page « Liens et adresses ».